- Ouest France : « Contrats aidés. Diwan appelle à la mobilisation à Quimper et à Nantes »
- Ouest France : « Nantes. L’école Diwan craint de perdre ses contrats aidés »
- Seizh Info : « Contrats aidés : Paul Molac interpelle Murielle Penicaud »
- Le Télégramme : « Contrats aidés. Diwan risque gros »
- France 3 Bretagne : « Diminution des emplois aidés : un impact sur Diwan et les associations culturelles »
- TF1 : Journal de 13h (30/08/2017)
Nouveaux articles suite à la mobilisation du 2 Septembre
- Ouest France : « L’école Diwan manifeste devant la Préfecture »
- Presse Océan : « Contrats aidés supprimés : écoles Diwan en danger »
- Europe 1 : « Contrats aidés : manifestations à Quimper et Nantes en soutien aux écoles Diwan »
- 20 Minutes : « Bretagne: Les écoles bilingues Diwan s’alarment de la réduction des contrats aidés »
Communiqué de presse de Diwan Naoned
Jeudi 31 Août 2017
Contrats aidés – Mobilisation des écoles Diwan de Nantes
Suite à une réunion extraordinaire mardi 29 août en présence des parents et des personnels des écoles Diwan de Nantes, il a été décidé de participer à la mobilisation du réseau Diwan pour défendre ces écoles gratuites, laïques et bilingues.
Appel à manifestation samedi 2 septembre – 10h30 – Préfecture
Pour nos écoles impliquées dans les dynamiques des quartiers prioritaires – remplissant de fait une mission de service public – les conséquences de cette suppression sont désastreuses. Elles posent la question de la pérennité de ces écoles et de la scolarisation de 220 enfants sur la commune.
L’association d’éducation populaire des écoles Diwan de Nantes gère 12 employés non enseignants : 5 ATSEM et 7 employés polyvalents assurant le ménage et l’encadrement des élèves sur les temps périscolaires.
6 postes d’employés polyvalents étaient à renouveler. Il n’y en a que 3 en poste à la rentrée dont 1 jusqu’à fin octobre.
Par rapport à une embauche en CDD/CDI classique, cela représente un effort de 39 000 €. Effort insurmontable pour une école gratuite (aucun frais de scolarité à la différence des écoles privées « classiques »).
Passer de l’urgent à l’important
La force du réseau Diwan est de proposer depuis 40 ans un modèle laïc et gratuit rendus possible d’une part par l’implication des parents dans les comités de soutien qui participent largement du financement des écoles mais aussi grâce au soutien fragile de l’État et des collectivité locales.
Le désengagement de l’État sur les contrats aidés rend l’édifice instable. Les solutions temporaires que nous recherchons pour pallier à ce manque ne seront – au mieux – que temporaires.
Il est essentiel pour ces écoles, pour ces enfants, pour sauver la langue bretonne de la disparition, d’obtenir un sursis sur ces contrats aidés. Mais au delà, c’est d’une véritable stratégie partagée entre l’État, les collectivité locales et les écoles dont nous avons besoin. Le breton ne pourra vivre sans des solutions à long terme.
Les 2 écoles de Nantes commencent un contre-la-montre à l’issue incertaine.